Taux d’erreur attendu et taux d’erreur observé dans les audits de performance
Dans la plupart des audits de performance, avant de procéder à la phase d’examen, l’auditeur ne dispose d’aucune base réelle pour estimer les taux d’erreur (taux d’erreur attendu). Contrairement aux audits financiers, les audits de performance ne sont pas systématiquement répétés et les résultats de plusieurs audits antérieurs ne sont pas disponibles pour prédire le résultat de l’audit en cours. Par conséquent, les auditeurs de performance doivent choisir une autre stratégie pour sélectionner le taux d’erreur attendu, car il s’agit d’une variable d’entrée nécessaire au calcul de la taille de l’échantillon (dans le cadre d’un échantillonnage généralisable).
Cela peut sembler paradoxal, mais le résultat de l’examen, à savoir le taux d’erreur observé, a une incidence sur la précision des résultats. En effet, cette précision est influencée par le niveau de variance au sein d’une population, et cette variance est le miroir du taux d’erreur. La variabilité au sein d’une population est à son maximum lorsque le taux d’erreur est proche de 50 %. Quelle que soit la taille de l’échantillon, la précision des estimations sera minimale et moins précise si le taux d’erreur avoisine les 50 %. À mesure que le taux d’erreur diminue, la variabilité est réduite et l’estimation devient plus précise. L’annexe 1 donne de plus amples renseignements sur le taux d’erreur attendu et le taux d’erreur observé.