Toutes les entités du secteur public sont confrontées à différents degrés à des congés imprévus (maladie, deuil, urgences familiales, etc.), qui peuvent créer des problèmes de gestion et de budget. En effet, les congés imprévus peuvent générer des coûts financiers importants, provoquer des interruptions de service et compromettre l’atteinte des objectifs organisationnels. Outre les coûts directs (salaires, paiement d’heures supplémentaires, coûts du personnel de remplacement et augmentation des primes d’assurance contre les accidents du travail), les entités doivent supporter les coûts indirects des congés imprévus, notamment les interruptions de service, la perte de productivité et les effets néfastes sur la santé physique ou psychologique des autres employés, surtout ceux qui doivent assumer une charge de travail supplémentaire en raison de l’absence de collègues. Les entités doivent aussi maîtriser et réduire le taux d’absences injustifiées (c.-à-d. quand un employé prend un congé de maladie alors qu’il n’est pas malade). |
En général, les audits de la gestion des congés examinent si une entité du secteur public :
- gère les congés imprévus avec efficience et efficacité;
- a adopté et appliqué des politiques, stratégies et lignes directrices visant à faciliter la gestion des congés imprévus;
- a pris des mesures adéquates pour maîtriser et réduire le recours abusif aux congés de maladie;
- a fixé et atteint des cibles concernant les congés imprévus;
- surveille les congés imprévus, analyse les tendances en la matière et rend compte périodiquement de la situation aux organismes centraux, au Parlement et au public.