le 7 mars 2023

Les rôles du vérificateur général et du comité des comptes publics (CCP) sont interdépendants : il est difficile pour l’un d’être efficace sans collaborer avec l’autre. Le CCP compte sur l’expertise du vérificateur général pour cerner les problèmes et formuler des recommandations visant à améliorer la gestion des dépenses et l’administration des programmes par le gouvernement. De son côté, le vérificateur général se tourne vers le CCP pour qu’il demande des comptes aux gouvernements sur la base de son travail et qu’il s’assure que ses recommandations soient mises en œuvre.
Voici quatre moyens pour le vérificateur général et le CCP d’entretenir une relation collaborative et productive : |
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Encourager un respect mutuelÀ l’instar de n’importe quel groupe d’individus différents travaillant en vue d’un objectif commun, la confiance et le respect sont indispensables à la relation entre le vérificateur général et le CCP. L’un et l’autre partagent le même intérêt : améliorer l’administration du gouvernement et l’utilisation des fonds publics. Se concentrer sur cet objectif commun peut leur permettre de maintenir une certaine perspective lorsqu’ils gèrent des problèmes complexes. Cela peut être encouragé par une communication ouverte et régulière ainsi qu’une bonne compréhension du rôle de chacun d’entre eux. |
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Nouer des rapports informelsDes réunions informelles avec le vérificateur général, les membres du PCC et leur personnel respectif peuvent contribuer à optimiser leurs liens. Le vérificateur général rencontre parfois des membres du PCC dans le cadre de déjeuners ou de soupers informels afin d’améliorer leur relation de travail. L’organisation d’une réunion entre lui ou elle et le comité directeur du PCC et/ou des membres individuels de ce dernier au début de la session législative peut également aider à établir une bonne relation. |
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Organiser des séances d’information entre le vérificateur général et le CCPDes réunions régulières entre le vérificateur général et le CCP permettent de développer une relation de travail plus efficace. Non seulement des séances non publiques au cours desquelles le vérificateur général breffe le CCP sur ses rapports permettent aux membres de ce dernier de mieux comprendre les rapports d’audit à leur disposition, mais elles peuvent être aussi l’occasion de demander des éclaircissements et de fournir des rétroactions sur ces rapports, tout en permettant au vérificateur général de mieux comprendre comment ses comptes rendus peuvent mieux satisfaire les besoins du CCP. |
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Inviter le vérificateur général aux audiences du CCPLe vérificateur général participe généralement aux audiences du CCP pour s’adresser aux membres de ce dernier et commenter le contenu de ses rapports. Il ou elle peut ainsi partager ses connaissances approfondies sur le fonctionnement des entités auditées et les problèmes présentés dans ses rapports, en public. La présence du vérificateur général à une audience peut également aider à clarifier tout malentendu ou toute divergence entre les constatations d’audit et le point de vue des responsables gouvernementaux, ce qui permet aux membres du CCP d’obtenir les éclaircissements requis sur un problème. |
Une relation efficace entre le vérificateur général et le CCP crée un système de reddition de comptes qui peut renforcer le fonctionnement du secteur public, contribuer à une utilisation optimale des fonds publics et garantir un gouvernement plus responsable.
Consultez notre document de travail pour découvrir d’autres stratégies visant à nouer et entretenir des relations efficaces entre le vérificateur général et le CCP.
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